Symptômes d’une gueule de bois, ce qu’il faut savoir

5 Août 2018

Une levée de coude bien huilée la veille aura des conséquences au réveil : le lendemain, on trinque coté santé.  Au réveil, le fameux slogan «Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts.» n’est pas qu’une simple pub.
Résultat : un bonne gueule de bois au réveil avec nausée, mal de tête, bouche pâteuse et grosse fatigue.  Pour se sentir mieux rapidement, voici quelques précisions sur les symptômes d’une gueule de bois.

Nous vous avons prépapré un autre article si vous avez besoin d’astuces pour éviter la gueule de bois dans le futur.

Nausées, bouche pâteuse et mal de crane, pas de doute possible, la gueule de bois est là !

La tolérance à l’alcool varie grandement d’une personne à l’autre : après quelques chopes de bière ou verres de vin, certains rouleront sous la table et d’autres resteront solides sur leurs jambes . Si certains ne souffriront pas de la gueule de bois au réveil, beaucoup déchanteront le lendemain lorsque leur alcoolémie sera redescendue à zéro…

Quels sont les signes physiques d’un lendemain de cuite ?

La principale idée reçue sur la gueule de bois est de penser à tort qu’elle est due à une déshydratation et que, quelques verres d’eau permettront d’y échapper. Idem pour le Doliprane pris la veille. La gueule de bois est due essentiellement à une intoxication et elle se manifeste lorsque le taux d’alcool dans le sang est redescendu et proche de zéro.

Déplorant les effets d’une soirée arrosée, la gueule de bois se traduira par plusieurs symptômes :

  • céphalées
  • somnolence et fatigue
  • nausées et vomissements
  • bouche pâteuse et sèche
  • sensation de soif
  • vertiges
  • irritabilité ou nervosité
  • anxiété
  • difficultés de concentration
  • ….

Pourquoi ces symptômes ?

A tort, la déshydratation est régulièrement pointée du doigt et elle est incriminée d’être la cause majeure de la gueule de bois. Un mythe qui a la dent dure ! En réalité, l’explication de ces nombreuses douleurs est ailleurs…

L’alcool bloque au niveau du cerveau la sécrétion de l’hormone antidiurétique (ADH), une molécule qui aide le corps à retenir l’eau. Le hic : les chercheurs ont découvert qu’il n’y a pas de corrélation entre le niveau de déshydratation et l’ampleur des symptômes.

Commencer la journée en se réhydratant est une excellente idée pour soulager un peu ce mal de tête et améliorer la concentration. Ce «  remède » sera efficace pour rétablir l’équilibre hydrique mais pas pour se remettre d’aplomb.

En réalité, la gueule de bois est avant tout une intoxication alcoolique suite à une quantité trop forte d’alcool absorbée.

L’acétaldéhyde, l’ennemi n°1 : Le foie transforme l’éthanol en acétaldéhyde. Cette molécule très toxique a un impact non seul ement sur le foie mais aussi le cerveau. Après une consommation excessive, l’organisme contient trop d’acétaldéhyde et l’élimination de cette substance provoque  maux de tête, tremblements, nausées ou vomissements.

L’alcool irrite l’estomac et les intestins, provoquant une inflammation de la paroi stomacale (c’est-à-dire une gastrite). Et l’alcool augmente la production de l’acide gastrique ainsi que du pancréas et les sécrétions intestinales. Tout cela entraîne des douleurs abdominales, nausées et vomissements.

Ce qu’il faut savoir pour ne pas l’aggraver

Pour ne pas intensifier les maux de ventre, la consommation d’une boisson acide (jus d’orange, café) est déconseillée.

Eviter l’aspirine : l’aspirine va en réalité diminuer la capacité de votre corps à métaboliser l’alcool et irriter d’avantage l’estomac (comme certaines boissons acides ou aliments). Donc pour le combo alcool aspirine,  il est important de prendre en compte la balance bénéfice-risque.

Attention également aux anti-inflammatoires pour les estomacs fragiles : les douleurs risqueraient de devenir plus importantes…

Pour résumer, l’organisme est mis à dure épreuve quand on souffre d’une gueule de bois. Au réveil, le corps intoxiqué envoie un signal fort. La métabolisation de l’alcool nécessite un gros travail du foie et le processus d’élimination engage différents mécanismes.

Les symptômes d’une gueule de bois sont à leur maximum de 8 à 12 heures après le dernier verre et ils peuvent durer jusqu’à 24 heures. S’ils persistent au-delà de 36 heures, il serait souhaitable de consulter un médecin. Prendre un antalgique n’est pas anodin, le foie et l’estomac ont déjà suffisamment souffert, et des interactions entre l’alcool et certains médicaments sont possibles.

Sinon, la modération est toujours la meilleure solution et ne pas boire une bonne option.

 

 

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